Il n’est pas rare de retrouver la mention « élevé en fûts » sur les étiquettes des bouteilles de vin. Si les initiés savent vraiment de quoi il en retourne, il n’en est peut-être pas de même pour les buveurs occasionnels.
Découvrez donc les apports des 4 modes d’élevage les plus répandus dans le milieu vinicole :
Élevage en cuve inox
Utilisées dans les domaines de toutes tailles, les cuves en inox n’impactent pas directement le vin contrairement aux contenants en bois ou béton. Encore peu populaires il y a quelques dizaines d’années, elles ont depuis convaincu tout le monde grâce à leur robustesse, leur entretien facile (et donc leur hygiène) ainsi que leur système de thermorégulation et de remontage mécanique du marc.
Élevage en cuve béton
Les cuves en béton sont réputées pour l’oxygénation qu’elles apportent au vin grâce à la porosité de leur composant. Le béton favorise l’expression du fruit et du terroir, apportant une touche fraiche et minérale au vin. Pour renforcer les atouts de ce type de cuves, certains fabricants tels que Nomblot leur donnent des formes originales tels que celle d’un œuf pour provoquer le brassage des lies constant par la création d’un courant interne permanent. Au niveau de l’entretien, la cuve en béton nécessite un détartrage régulier (tous les 3 ans) pour que le tartre n’influe pas d’une manière trop prononcée sur les arômes.
Élevage en foudre et en fut
Les contenants d’élevage en bois se divisent en 2 catégories qu’il ne faut pas confondre : les foudres et les futs. Les foudres sont de vastes cuves en bois d’une capacité d’une dizaine à une centaine d’hectolitres qu’il ne faut pas confondre avec les célèbres fûts (barriques) que l’on retrouve souvent en illustration dans le domaine des vins.
Les foudres étant beaucoup plus anciens que les barriques, leur apport en arômes boisés reste très limité après tant d’années d’utilisation. Ils apportent toutefois une oxygénation lente qui est positive pour l’évolution du vin. A l’inverse, la barrique enrichit le vin d’un certain nombre de molécules qui viennent modifier et enrichir ses arômes avec des notes boisées. C’est ainsi que l’on peut parler d’arômes tertiaires avec des touches de clou de girofle, de vanille, de caramel ou encore de fumé.