Les fêtes de fin d’année approchent et nous sentons que les beuveries vont beaucoup s’intensifier dans quelques semaines. Malheureusement, qui dit beuverie dit également gueule de bois, le pire ennemi des buveurs.
Sachez que certaines gueules de bois sont pires que les autres. Par ailleurs, leur ampleur dépend en grande partie du type de boissons que vous avez consommé la veille. Pour être plus précis, le principal responsable du fameux ennemi des buveurs s’appelle « l’éthanal ».
Vous savez donc désormais sur qui rejeter la faute lorsque vous aurez la tête plongée dans la cuvette, les tympans complètement assourdis par un orchestre philharmonique et les yeux aveuglés par les premiers rayons de soleil.
La gueule de bois est provoquée par l’ethanal
Rappelons tout d’abord que la « gueule de bois » ou la « veisalgie » est une manifestation physique qui résulte de l’élimination d’excès d’alcool contenus dans le sang.
Ses symptômes surviennent généralement entre 8 et 16 heures après la consommation excessive d’alcool, par contre, elle atteint son paroxysme lorsque le taux d’alcoolémie tombe à zéro. En gros, le corps est déshydraté à cause du gros travail fourni par le foie.
Par contre, les symptômes les plus désagréables (inflammations, nausées, vomissements, etc.) de la gueule de bois sont causés par l’éthanal, une substance chimique toxique pour l’organisme.
Les congénères : absolument à éviter
Nous en venons enfin à la partie consacrée à l’importance de la qualité de l’ alcool que vous buvez. Si vous rappelez de vos cours de physique/chimie, vous savez que le composée alcoolique de base est l’éthanol pas l’éthanal. L’éthanal fait partie d’une famille de composés chimiques originaires de la fermentation, les congénères, et il est le résultat du filtrage de l’éthanol ingurgité par votre foie.
Pour faire simple, les alcools contenant plus de congénères provoqueront plus de symptômes désagréables le lendemain.
Comment reconnaître un alcool faible en congénères ?
Bien évidemment, les bouteilles qui se placent dans les rayons les plus bas des supermarchés sont plus susceptibles de contenir un taux plus élevé de congénères.
Toutefois, les alcools clairs (vodka, gin, saké, etc.) sont à prioriser puisque les congénères sont responsables de la teinte foncée de certains alcools. Ainsi, le whisky et le vin rouge sont donc plus susceptibles de vous donner un sacré mal de crane le lendemain de vos soirées arrosées.
Nos conseils pour éviter la gueule de bois
Si vous ne souhaitez pas vous réveiller avec une grosse gueule de bois, voici quelques règles à suivre en soirée :
- Eviter les boissons sucrées
- Eviter les boissons gazeuses
- Boire une quantité d’eau suffisante
- Et par-dessus tout, éviter les excès